Comment a commencé votre collaboration avec Leonardo Marcos et comment vous êtes-vous rencontrés ?
Nous nous sommes rencontrés par l'intermédiaire d'une autre danseuse, Laure-Adélaide Boucaud, qui avait participé à l'événement de Leonardo au musée Jean-Jacques Henner. Nous avons d'abord parlé du projet par téléphone avant de nous rencontrer autour d'un lait-fraise !
Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans ce projet artistique ?
J'adore travailler avec des artistes variés, composer à partir de leur univers. Ici, avec Leonardo, c'est très agréable, c'est lui qui donne un cadre avec la scénographie, la vidéo, et il est très ouvert aux interprétations que je propose. J'ai l'impression d'avoir beaucoup de liberté tout en cherchant à comprendre ce qu'il attend, ce qu'il aime.
Cet équipement doit être lourd et encombrant, en quoi change-t-il votre manière de danser ? Est-ce que ce sont les mêmes gestes ?
La combinaison est beaucoup plus légère que ce à quoi je m'attendais. Elle ne contraint pas du tout mes mouvements. ça change ma manière de danser, je dois faire des gestes grands et précis pour que la retranscription de mon double soit claire. Mais c'est drôle parce que mon double a une attitude beaucoup plus désinvolte et nonchalante que moi. Sa position du corps raconte autre chose, lui donne une autre personnalité. On est un peu comme deux sœurs jumelles, pareilles mais différentes.
A quoi pensez-vous lorsque vous dansez ?
Quand je danse, je me crée un monde imaginaire, je m'invente des histoires. Je pense aussi aux intentions du personnage que je joue.
A quoi ressemble votre playlist idéale (classique et jazz) ?
Schubert, Satie, Ravel, Nina Simone.