Depuis sa fondation au XVIIe siècle sous l'égide de Louis XIV, l’Opéra national de Paris s’est imposé comme un pilier du ballet classique, façonnant les codes et les techniques qui sont devenus des références mondiales. Depuis plus de 350 ans, le Ballet de l’Opéra de Paris perpétue ainsi cet héritage d'élégance, de discipline et de perfection technique qui fait de lui l'une des compagnies les plus respectées et les plus demandées au monde.
Mais le Ballet de l'Opéra de Paris doit également cette reconnaissance à sa capacité à maintenir l’équilibre entre le respect des codes classiques et une ouverture à l'innovation. Consciente de la nécessité de rester en phase avec les évolutions artistiques, l’institution a toujours su se positionner stratégiquement comme un lieu de rencontre entre l’héritage séculaire du ballet et les innovations contemporaines. Elle est, en ce sens, un creuset où se rencontrent et s’entrelacent les forces du passé et celles de l’avenir.
Ce mariage subtil se manifeste notamment à travers le soutien au ballet néoclassique, qui, en alliant une technique classique épurée à une créativité moderne, illustre parfaitement cette volonté de réinvention.
Le Palais Garnier, où vous serez reçus le 12 novembre, est en ce sens bien plus qu'un monument historique. Il est un laboratoire de la danse, où se forgent et se perfectionnent les formes d’expression de demain. Les talents du monde entier y convergent, attirés par la promesse d’un dialogue fructueux entre valorisation du patrimoine et ouverture sur la création d’aujourd’hui.
Cet esprit d’harmonie entre tradition et innovation trouve un parfait écho dans l’action de Crédit Agricole CIB. Depuis 2018, la Banque s'engage d’ailleurs aux côtés de l’Opéra national de Paris en tant que mécène et membre de l’Association pour le rayonnement de l’Opéra de Paris et par ce partenariat, impulse des initiatives majeures, soutient les grands événements, et participe à la diffusion des arts lyriques et chorégraphiques. Ce rôle se manifeste à travers le financement de productions et de tournées, ainsi que l’organisation de soirées réunissant collaborateurs et clients autour de l’art et de la culture.
Dans ce cadre, Crédit Agricole CIB a également joué un rôle clé dans la production et la diffusion de ballets néoclassiques emblématiques. Parmi eux, Mayerling, une œuvre puissante et intense de Kenneth MacMillan, que vous aurez l'occasion de découvrir lors de votre soirée...
Le ballet néoclassique, apparu au XXe siècle, se distingue par son savant équilibre entre l’héritage rigoureux du ballet classique et les élans créatifs de la danse moderne. Ce courant, né de la volonté de repousser les limites codifiées du ballet tout en conservant ses bases techniques, permet une plus grande liberté d'expression, tant dans les mouvements que dans l’esthétique des spectacles.
Dans ce style, la musique joue un rôle fondamental, mais avec une approche inversée par rapport à la tradition classique. Ici, c’est désormais le mouvement qui dicte le choix musical. Les chorégraphes sélectionnent des œuvres existantes, les réarrangent ou commandent de nouvelles compositions pour servir les émotions et les gestes qu'ils souhaitent exprimer. Cette symbiose unique entre la danse et la musique enrichit la narration, chaque geste cherchant son écho précis dans chaque note. Dynamique singulière dans laquelle notre playlist offerte vous invite d'ailleurs à vous immerger au fil de votre lecture.
Dès le début de son partenariat avec l’Opéra, Crédit Agricole CIB a choisi de soutenir le ballet de John Neumeier La Dame aux camélias d’après Alexandre Dumas Fils, sur un florilège de musiques de Frédéric Chopin. Le lyrisme délicat, tour à tour brillant et mélancolique, du compositeur polonais qui avait fait de la France son pays de cœur, s’était effectivement révélé idéal pour dépeindre l’atmosphère frivole et nostalgique du Paris romantique, ainsi que l’histoire tragique de la courtisane Marie Duplessis. C’est ainsi par exemple la sublime Ballade n°1 (à écouter en piste 1), ou encore le second mouvement du second Concerto pour piano (piste 2) que John Neumeier choisit pour accompagner les intenses pas de deux des amoureux…
Plus de cinq ans plus tard, le ballet néoclassique a toujours la part belle dans l’engagement de Crédit Agricole CIB auprès de l’Opéra national de Paris. En février 2023, la Banque conviait ses partenaires une soirée de gala consacrée au chorégraphe George Balanchine, fondateur du New York City Ballet et figure majeure de l’évolution du ballet néoclassique. Avec Ballet Impérial, notamment, clients et collaborateurs ont pu découvrir la façon dont le jeune danseur, après avoir fui l’URSS et s’être exilé aux États-Unis, s’était réapproprié le style grandiose du deuxième Concerto pour piano de Piotr Illitch Tchaïkovski (piste 3) : manière pour lui de rendre hommage au style classique impérial russe, tout en y insufflant sa propre inspiration. En seconde partie de la soirée, le ballet de la maturité Who Cares? (sur la musique de George Gershwin, pistes 4-5) indiquait cependant toute l’évolution du chorégraphe au contact de la vibrante scène jazz américaine : dans son œuvre, le ballet classique ne se perd pas, il se transforme.
En novembre 2023, c’est à l’héritage de Jerome Robbins que la Banque se consacre, à l’occasion du 25e anniversaire de sa mort. Le chorégraphe de West Side Story, qui avait toujours cultivé des liens étroits avec le Ballet de l’Opéra de Paris, avait laissé en héritage plusieurs ballets emblématiques, reflet de sa quête perpétuelle d'harmoniser danse contemporaine et danse classique. Ainsi notamment de En Sol, sur les harmonies rugueuses et modernistes de Maurice Ravel (pistes 6 et 7) qui avait écrit son Concerto à son retour des États-Unis, ou encore de The Concert, ballet humoristique sur la musique inattendue de Chopin, dont le chorégraphe choisissait à rebours de la tradition de souligner tout le potentiel comique : par exemple en chorégraphiant sur la Valse en mi mineur (piste 8) un hilarant pas de six truffés d’erreurs et d’écarts volontaires aux codes classiques…
En 2024, Crédit Agricole CIB se tourne vers le chorégraphe britannique Kenneth MacMillan. En février, la banque accompagne le Ballet au Japon pour une tournée exceptionnelle, et apporte son soutien à la représentation de L’Histoire de Manon, d’après le roman tragique de l’Abbé Prévost. Joyau du patrimoine néoclassique et pièce maîtresse du répertoire, ce ballet est une magnifique illustration de la façon dont les chorégraphes se sont réapproprié musiques et arguments patrimoniaux pour créer du neuf. Kenneth MacMillan a ainsi fait le choix de réorchestrer une multitude de pièces de Jules Massenet - par ailleurs compositeur de l’opéra Manon - afin de mieux suivre le développement de l’intrigue et de ses personnages. C’est par exemple la superbe mélodie “Elégie” (piste 9) qui accompagne les grands débordements d’amour de Manon et Des Grieux, “Crépuscule” (piste 10) qui donne tout leur relief aux moments de doute et de solitude de l’héroïne…
En novembre prochain, Crédit Agricole CIB vous invite à découvrir Mayerling, autre ballet emblématique de Kenneth MacMillan dédié cette fois à la mort tragique et sordide de l’archiduc héritier de l’Empire austro-hongrois dans son pavillon de chasse. Pour traiter de ce sujet à la fois très inhabituel sur la scène classique, et pourtant si romantique, le compositeur a de nouveau fait oeuvre de chef d’orchestre en convoquant la musique de Franz Liszt, qui partageait avec le héros du ballet Rudolf ses origines hongroises (piste 11), mais aussi une certaine angoisse existentielle (ainsi des Études transcendantes, pistes 12 et 13, utilisées pour symboliser la descente aux enfers du prince), ou encore, enfin, une certaine fascination pour le mal et ses incarnations symboliques (de la Symphonie Faust, piste 14, à la Valse Mephisto, piste 15)...
Mais cette quête d'harmonie entre tradition et innovation s'étend bien au-delà des spectacles et des scènes, et prend vie dans des projets de terrain menés conjointement par l'Opéra national de Paris et Crédit Agricole CIB. Ainsi, l’institution et la Banque réinventent l'accès à la culture en alliant préservation du patrimoine et technologies de pointe, traduisant leurs valeurs partagées en initiatives qui rendent l'art accessible à tous et ouvrent de nouvelles perspectives.
Un exemple singulier est le soutien apporté à l’initiative de retransmission de spectacles de l’Opéra national de Paris. En réponse à la crise sanitaire qui a amplifié le besoin de connexion culturelle, l'Opéra a développé des retransmissions en direct et en replay de ses spectacles, permettant à des millions de téléspectateurs et d’internautes de vivre l’expérience artistique de chez eux, et ainsi élargissant l'accès à la culture.
Ce soutien s’est poursuivi avec un projet en partenariat avec l’action #TousMobilisésPourNosAînés de la Fondation Crédit Agricole Solidarité et Développement. Avec l’appui de Crédit Agricole CIB, l’Opéra a pu mettre en place un dispositif novateur destiné aux résidents d’EHPAD. Ce programme inclut la distribution de casques de réalité virtuelle permettant aux résidents d’explorer les décors du Palais Garnier et de l'Opéra Bastille en 360°.
Les bénéficiaires du programme eurent aussi l’opportunité de découvrir des extraits de ballets néoclassiques comme Le Parc d’Angelin Preljocaj sur la musique de Mozart (piste 16), et Notre-Dame de Paris de Roland Petit sur la musique de Maurice Jarre (compositeur notamment de la bande originale de Docteur Jivago, à écouter en piste 17) : dispositif enrichi par des sessions de médiation artistique, offrant des échanges directs avec des artistes de l’Opéra…
À travers son engagement envers l’Opéra national de Paris, Crédit Agricole CIB montre que tradition et innovation peuvent se conjuguer pour offrir des expériences artistiques exceptionnelles. Le 12 novembre prochain, nous vous invitons à prendre part à cette aventure culturelle et à célébrer ensemble la magie de l’art dans un cadre unique.