Franz Liszt, avant Mayerling

Franz Liszt, avant Mayerling

Dans sa célèbre Manon, Kenneth MacMillan était allé puiser à la source des joyaux cachés de Jules Massenet, compositeur de l’opéra du même nom, pour (re)composer une partition adaptée à l’élégance frivole et à la profonde nostalgie du récit de l’abbé Prévost. C’est au même exercice qu’il s’est prêté pour Mayerling, regardant cette fois du côté de la Hongrie et de son musicien le plus célèbre, Franz Liszt. Pianiste virtuose, compositeur infatigable, personnalité incontournable de la vie mondaine de son époque, l’artiste connut néanmoins un parcours contrasté, et se retrancha dans une forme de mysticisme à la fin de sa vie. Bien connu pour ses transcriptions et variations souvent improvisées sur des oeuvres en vogue (Wagner, Verdi, Schubert, Beethoven, Mendelssohn) ou encore pour ses imitations musicales redoutables de technicité (Jeux d’eau à la villa d’Este), il est également l’auteur d’un corpus de musique sacrée dont l’étrange beauté ne cesse de résonner. Un patrimoine musical inépuisable de richesse et de profondeur émotionnelle, à découvrir dans notre playlist dédiée. 

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Titre : Hugo Marchand (Prince Rodolphe)

Copyright : Ann Ray / Opéra national de Paris