En sol est un ballet chorégraphié par Jerome Robbins en 1975 pour le Ravel Festival du New York City Ballet, sur le Concerto pour piano en sol majeur (1928-31) de Maurice Ravel. Ce ballet a été créé avec succès le 15 mai 1975 au New York State Theater. En 2008, lorsque le Ballet de l'Opéra de Paris a monté En Sol de Robbins, il a fait appel au célèbre artiste Erté pour concevoir les décors et les costumes. La production comprenait six danseurs de premier plan notamment Emilie Cozette, Aurélie Dupont ou Dorothée Gilbert pour les rôles féminins, et Hervé Moreau, Christophe Duquenne ou Mathias Heymann pour les rôles masculins.
Maurice Ravel a composé le concerto après une visite aux États-Unis et son oeuvre est souvent décrite comme ayant été écrite sous l'influence du jazz. Cette inspiration a permis à Robbins d'insuffler une touche de magie de Broadway dans le ballet qui, à l'instar de la musique de Ravel, ne suit pas une structure narrative ou dramatique spécifique. Le deuxième mouvement, l'adagio, d'En Sol, est réputé pour présenter l'un des pas de deux les plus exquis jamais créés par Jerome Robbins dans un ballet.
In the Night, un ballet décrivant la vie et la fin d'une histoire d'amour à travers trois couples distincts, a été chorégraphié par Jerome Robbins en 1969 pour le New York City Ballet. Il a été présenté pour la première fois au cours de l'hiver 1970, sur les évocations des Nocturnes de Frédéric Chopin. Ce ballet a marqué la deuxième des quatre occasions où Jerome Robbins a créé des œuvres inspirées par la musique de Chopin. Les trois autres œuvres de Robbins qui intègrent la musique de ce compositeur romantique sont Dances at a Gathering, The Concert et Other Dances. On raconte que George Balanchine, bien qu'il ait assisté à la première, aurait d'abord émis des réserves sur l'œuvre.
Le ballet se déroule en trois actes, chacun explorant différentes facettes de l'amour et des relations. Le premier acte dépeint un amour jeune et passionné, le deuxième explore les défis du mariage, et le dernier acte examine l'ennui et la rupture imminente d'une relation. In the Night est devenu une pièce très appréciée des compagnies de ballet internationales et a été repris par des compagnies renommées telles que le Ballet de l'Opéra de Paris et le Royal Ballet. En 1990, six danseurs principaux du Ballet de l'Opéra de Paris ont été invités à interpréter la pièce à New York. Ce qui distingue In the Night, c'est sa capacité à transmettre les subtilités des émotions humaines et des relations interpersonnelles uniquement par le mouvement. La chorégraphie de Robbins, chargée d'émotion, a été présentée sur la scène de l'Opéra de Paris en mars 1999, rendant ainsi hommage au chorégraphe quelques mois seulement après sa disparition.
The Concert, parodie comique d'un concert de musique classique, où le public laisse libre cours à son imagination , met en scène la musique de Chopin. La chorégraphie de Robbins dans The Concert démontre sa capacité à transmettre un récit et à susciter le rire par le biais de la danse. Le ballet est une délicieuse exploration de l'expérience humaine, soulignant les moments universels d'humour et d'absurdité que l'on peut trouver dans la vie de tous les jours. Du pianiste exaspéré aux fragilités et insécurités attachantes des danseurs et des membres du public, The Concert capture avec finesse et humour l'essence de la vie quotidienne.
Les décors originaux ont été conçus par Saul Steinberg et les costumes par Irene Sharaff. Créé à New York en mars 1956, ce ballet est un chef-d’œuvre en un acte. Lorsqu'il est entré au répertoire de l'Opéra de Paris en 1992, il était sous-titré Les Malheurs de chacun (The Perils of Everybody). La première représentation a réuni des légendes de la danse telles que Monique Loudières, Carole Arbo, Marie-Claude Pietragalla, Jean-Yves Lormeau, Kader Belarbi et Wilfried Romoli. Le ballet a connu un grand succès et a été inclus dans les saisons de l'Opéra de Paris en 1993, 1999, 2001, 2008 et 2010.